Publié dans Editorial

Climat politique serein 

Publié le dimanche, 23 octobre 2022

Succès triomphal de la délégation malagasy conduite par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et son épouse au Maroc (Casablanca) pour le compte du « Choiseul Africa Business Forum ». L’objectif de vouloir dérouler le tapis rouge aux investisseurs fut atteint. A la conquête des investisseurs, Rajoelina en sa qualité d’invité d’honneur, entouré de ses proches collaborateurs ainsi qu’une brochette d’opérateurs nationaux, a réussi à capter les intérêts des opérateurs potentiels internationaux sur les multiples opportunités que la Grande îleest capable d’offrir. Il a fallu exposerintelligemmentdes arguments en béton pourattirer les attentions. Il a fallu également les rassurer. Selon des sources officielles venant de Casablanca durant le forum, l’objectif est atteint ! Les investisseurs de grosse pointure n’ont pas caché leurs intérêts. Ce fut incontestable une prouesse politique et technique ! Mais le plus dur reste à faire.
Deux paramètres essentiels entrent en jeu pour transformer en but marqué « l’essai » réussi. D’abord, un climat des affaires propice aux activités d’investissement. Entre autres, l’existence d’un code des investissements de nature à rassurer les investisseurs est primordiale. Un cadre juridique de travailcontribuant à l’épanouissement des activités s’avère un atout de taille. Une source énergétique suffisante, au quotidien, constitue un paramètre vital à toute activité bureautique et industrielle. Les délestages et les coupures d’eau intempestifs de la JIRAMA ne rassurent guère.
Un climat des affaires propre aux activités économiques ne suffit pas, il va falloir mettre en évidence un climat politique serein. En effet, il s’agit là d’un paramètre incontournable. Entre autres, la stabilité politique ! Les opérateurs aux grands capitaux ne peuvent pas évoluer dans un climat politique trouble ni même dans un contexte de menace permanente d’instabilité.
Selon le rapport du gouverneur de la Banque centrale, Henri Rabarijohn, le pays prévoit cette année une croissance de 3,6 %. En effet, à partir des analyses minutieuses et élaboréesdes éléments constitutifs de l’économie nationale, l’espoir de voir la relance du pays prend forme. Une condition favorable aux injections de devises fraiches pour booster la relance de l’économie. C’est le moment idéal pour redécoller ! Les investisseurs, convaincus des intérêts que suscitent Madagasikara, seront les bienvenus.
La crise sanitaire de deux longues années consécutives  et les impacts négatifs de la guerre en Ukraine mettent à plattous les espoirs de redresser le pays dans l’immédiat. Le secteur du tourisme, la principale victime, ainsi que les activités industrielles déclinent vers le bas.
En cette période de la remontée en surface de la vie nationale, toutes les précautions prévalent contre toute tentative de créer des situations de trouble. Les dirigeants se doivent de ne pas permettre toutes initiatives subversives de nature à déstabiliser le pays. Les investisseurs potentiels veillent au grain sur ce point.
En vingt ans, le Rwanda a réussi à relancer l’économie. Il a fallu à Paul Kagamé d’instaurer un régime fort mais non de dictature et mettre au pas la population entière et faire régner un climat de paix. Ainsi, en deux décennies les Rwandais parviennent à hisser leur pays au rang des Nations émergentesafricainesau même grade que les Sud-africains, les Nigérians ou les Egyptiens, etc.
Tous les acteurs politiques du pays, dirigeants et Opposition, ont ensemble la même responsabilité d’instaurer le climat politique serein.
Ndrianaivo

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Editorial

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     « Un train peut cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre Sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community), Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’Organisation sous-régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique. La SADC, créée en 1992, regroupe 16 Etats membres dont la République de l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, Comores, la République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagasikara, Malawi, Mozambique, Namibie, Seychelles, la République Unie de Tanzanie, Zambie, et Zimbabwe. C’est une organisation régionale à vocation économique et politique. Elle vise à promouvoir le développement économique, la paix, la sécurité et l’intégration régionale des pays de la région australe de l’Afrique. A ses débuts, la SADC incarnait la lutte contre la ségrégation raciale, contre le colonialisme et l’impérialisme de l’Occident. Presque les…

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